Je ne sais plus où je vais.
Et je n’ai plus besoin de le savoir.
Je ne lutte plus contre le courant,
je me laisse porter.
La vie m’a arraché mes certitudes,
m’a brisé en plein cœur,
et dans ce vide,
j’ai entendu la vérité :
nous ne sommes qu’un souffle,
un passage,
une poussière offerte au vent.
Alors j’ai compris.
Le trésor n’est pas de posséder,
ni de paraître,
mais de vivre.
Vivre chaque instant
comme un miracle fragile.
Désormais, je suis libre.
Libre de marcher lentement,
d’aimer profondément,
de savourer la simplicité
comme une fête secrète.
Car vient pour chaque guerrier
l’heure de déposer l’épée.
Et dans ce geste naît la sagesse.
À la jeunesse, je lègue mes blessures,
mes élans,
mon savoir.
Mais je la laisse tomber aussi,
car la chute est un apprentissage.
Alors écoutez :
Rêvez.
Osez.
Tombez.
Relevez-vous.
Ne soyez pas parfaits,
soyez vrais.
Et surtout, aimez.
Aimez sans mesure.
Sans calcul.
Sans retenue.
Aimez jusqu’à brûler,
jusqu’à trembler,
jusqu’à vous perdre.
Car au dernier souffle,
il ne restera qu’une seule empreinte :
l’Amour.
Tout le reste
n’est que poussière et oubli.
